Troisième et dernière année de thèse. Au tout début de cette dernière ligne droite, il est temps de penser à l’organisation et à la rédaction du manuscrit. La question de recherche est là, la méthodologie aussi, les premiers résultats se dessinent, ils invitent à ré-interroger les données, le terrain et l’état de l’art. Tout cela sera très utile pour la discussion.
Il s’agit désormais de travailler à un plan détaillé du manuscrit. Et là rien de mieux qu’un bon vieux 4-3-3, comme au football. Mais ici, pas de tactique, pas de défenseurs (4), ni de milieux de terrain (3) et encore moins d’attaquants (3).
La structure se dessinent ainsi : 4 chapitres, comprenant 3 sections elles mêmes recouvrant 3 sous-sections. Chaque chapitre comprend un introduction qui détaille les 3 sections et une conclusion qui dresse un bilan et annonce le chapitre suivant. Chaque section est construite selon le même schéma, une introduction présente les 3 sous sections. Une conclusion annonce la section suivante.
4 chapitres, pas un de plus. Chacun son rôle :
– chapitre 1 : Ce que l’on sait de la question de recherche (État de l’art)
– chapitre 2 : Comment on répond à la question de recherche (Méthodologie)
– chapitre 3 : Ce que sont les résultats
– chapitre 4 : Ce que sont les apports et les limites des résultats (Discussion)
Il s’agit là d’un exemple. Selon la démarche de recherche (déductive, inductive, abductive) la structure peut varier, mais c’est là une autre histoire.
Une séminaire s’est tenu le 5 janvier 2018 au CRC, animé par Franck Guarnieri, il a permis de faire le point sur les thèses en cours et d’apprécier l’intérêt du 4-3-3.