Diana Paola Moreno Alarcon à la 10ème Conférence Internationale AHFE

Diana Paola Moreno Alarcon, Ph.D. Candidate au CRC, a participé à la 10ème Conférence Internationale sur l’Ergonomie et les Facteurs Humains Appliqués (AHFE) du 24 au 29 juillet 2019 à Washington D.C., aux États-Unis.

Washington DC

La conférence AHFE est un forum international visant la diffusion et l’échange d’informations scientifiques sur les domaines théoriques, génériques et appliqués des facteurs humains et de l’ergonomie. En tant que l’une des plus grandes conférences internationales sur les facteurs humains et l’ergonomie, l’AHFE présente depuis dix ans des revues de recherche évaluées par des comités de lecture internationaux.

Diana Paola Moreno Alarcon a co-présidé l’une des séances des «Facteurs Humains dans le Management et le Leadership» et a présenté une publication de ses travaux de thèse intitulée : «Application du leadership en matière de sécurité et de la pensée systémique à l’approche des contrôles formels et informels utilisés en matière de la sécurite et de la gestion des risques au sein du secteur nucléaire français». Le projet de recherche est réalisé en collaboration avec Jean-François Vautier et Guillaume Hernandez, spécialistes du pôle facteurs humains et organisationnels (DPSN) du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). 

Ses travaux portent sur les systèmes de contrôle de gestion (MCS) utilisés dans la gestion des risques et de la sécurité des sous-traitants du CEA. Elle a illustré comment les managers du CEA de deux installations nucléaires, exécutant des activités similaires par la sous-traitance (mais dont la taille et les configurations managériales varient), appliquent des styles de leadership contrastés dans leur gestion des facteurs de sécurité et la gestion des facteurs organisationnels humains. L’étude propose une nouvelle approche de la gestion des risques et de la sécurité, reposant sur une réflexion systémique, qui applique les principes du leadership en matière de sécurité pour renforcer la prévention des risques en dépassant les limites du MCS. Cette approche, observée dans l’une des deux installations nucléaires étudiées, consiste à intégrer les pratiques de leadership en matière de sécurité dans la mise en œuvre d’une série de contrôles informels, ce qui aura un impact significatif sur les pratiques de gestion de la sécurité de l’organisation. En encouragant les dimensions du modèle de leadership responsabilisé, les managers peuvent détecter les comportements ou résultats de sécurité inadéquats (via MCS) et les transformer à l’aide de pratiques de leadership en matière de sécurité.  Par conséquent, des MCS plus efficaces sont obtenus, ce qui permet 1) de réduire les risques liés à la sous-traitance, 2) de réduire la distance entre sous-traitants et donneurs d’ordre, et 3) d’encourager la création d’une entité de sous-traitants et donneurs d’ordre unis dans l’industrie nucléaire en constante évolution.

Pour plus d’informations sur la publication de recherche, cliquez ici.