
Résumé : On ne voit pas le même environnement si l’on est un chien ou un humain, si l’on est un physicien ou un charpentier, si l’on est Japonais ou Français. Ces variabilités organiques et culturelles peuvent être saisies au moyen de la notion de milieu. L’étude des milieux (la mésologie) s’attache à décrire ce que nous percevons concrètement, ce que nous saisissons et comprenons dans la pratique de ce qui nous environne. Quelques outils permettent d’étudier les milieux sur le terrain et de limiter les « effets de visières » liés aux cultures (disciplinaires, sociales) et à l’éthologie propre à notre espèce. Quelques cas d’études et opérateurs sont tirés de son ouvrage intitulé « Vivre avec les catastrophes » (Paris : PUF, 2017).